Chaleur et crampes : comment faire ?

Chaleur et crampes : comment faire ?

Chaleur et crampes : comment faire ? (Shutterstock)

Les crampes sont très douloureuses et peuvent gâcher votre effort physique. La chaleur peut d’ailleurs accentuer ce phénomène, comme l’explique Jérôme Dutot, préparateur physique.

Non-maîtrisable, la crampe peut survenir à n’importe quel moment avant, pendant ou après votre effort, qui plus est lors d’une activité physique sous températures élevées. Jérôme Dutot, préparateur physique professionnel, vous aide à contourner cette douleur lorsque le soleil est à son comble.

Qu’est-ce qu’une crampe ?

« Une crampe, à ne pas confondre avec une courbature, est une contraction involontaire du muscle. Elle apparaît sur un muscle fatigué » pose d’emblée le spécialiste.

À différents degrés de gravité, la crampe laisse un muscle sensible au toucher qui peut durer plusieurs heures. Elle est brutale, intense et souvent très douloureuse et se manifeste la plupart du temps au niveau des membres inférieurs lors d’un effort physique : les ischios-jambiers, les quadriceps et les mollets.

L’effet de la chaleur sur les crampes

Les spécialistes s’accordent à dénoncer l’effet de fortes températures sur l’apparition des crampes. En effet, courir sous un soleil éblouissant à 25°C, sans coin d’ombre serait sujet à provoquer les crampes chez le sportif.

La chaleur semble accentuer la perte en minéraux surtout si l’hydratation est mal gérée. « Les efforts intenses et prolongés mais aussi des conditions inhabituelles ou de fortes chaleurs sont des facteurs à risques. La chaleur provoque un déficit en minéraux comme le calcium, le potassium, le sodium et le magnésium qui favorisent l’apparition de crampes ».

Pas question non plus d’arriver la fleur au fusil lors d’une compétition. À titre d’exemple, si vous préparez un marathon dans un lieu où fait souvent très chaud, entraînez en amont votre organisme pour éviter le fléau des crampes. Il faut que votre corps soit d’or-et-déjà habitué à subir un effort difficile sous la chaleur.

Quelles solutions adopter ?

Quelques astuces peuvent vous permettre de prévenir la crampe. Une bonne hydratation (sans exagérer) pré-effort sera inévitable. On privilégiera les eaux gazeuses riches en sels minéraux pour anticiper les pertes. Et quand bien même vous pensez que les conditions météorologiques vous suffiront à réchauffer votre corps, il est aussi important de s’échauffer correctement et de s’équiper en fonction. Évitez de porter des vêtements trop chauds ou des chaussettes trop épaisses ! Mettez-vous à l’aise.

« Il faut aussi éviter de pratiquer des efforts longs sous la chaleur ». Dans la mesure du possible, trouvez des lieux de course à pied avec quelques coins d’ombre, et « arrosez vos jambes avec de l’eau froide de temps en temps pour favoriser un meilleur retour veineux ». Si besoin, utilisez des bas de contention sportifs, et étirez-vous régulièrement.

Si il est déjà trop tard et que la douleur se fait savoir, la solution est de vous arrêter, d’étirer le muscle contracté par la crampe. « Si possible, masser doucement et légèrement puis appliquer un peu de chaud (cela va détendre le muscle). Si vous vous sentez capables, reprenez doucement l’activité », conseille Jérôme Dutot. Ne négligez pas l’hydratation !

Quel sport pratiquer pendant ma grossesse ?

Quel sport pratiquer pendant ma grossesse ?

Nombreuses sont les championnes sportives ou les people à publier sur les réseaux sociaux des photos d’elle en pleine séance d’abdos pendant leur grossesse. Peuvent-elles le faire ? A priori, pas de problème : une grossesse qui se déroule normalement est compatible avec une activité physique, mais attention, pas toutes, et avec modération !

Quel sport pratiquer pendant ma grossesse ?

Grossesse et exercice physique : un guide publié pour les femmes enceintes

Pratiquer une activité physique régulière est conseillé à tout âge de la vie. Mais durant la grossesse, du fait de la fatigue, de l’essoufflement ou même par manque de temps, il peut être compliqué de faire du sport. De plus, tous les sports ne sont pas recommandés, du fait du risque de chute et des impacts qu’ils induisent, ou de leur dangerosité.

Pour aider les femmes enceintes à y voir plus clair dans ce qu’elles peuvent ou ne pas faire en termes d’activités physiques, le ministère chargé des Sports a annoncé la sortie d’un “guide de la pratique sportive pendant la maternité”. Car la pratique sportive durant la grossesse permet de “réduire de manière significative le risque d’accouchement prématuré ou encore le risque ultérieur de surpoids, voire d’obésité et présente de véritables bénéfices pour le fœtus”, indique-t-il dans un communiqué.

Notons que la pratique du sport pendant la grossesse permet notamment de limiter la prise de poids et de bénéficier d’une meilleure circulation sanguine, un atout contre les jambes lourdes.

Réalisé en collaboration avec des professionnels de santé (deux médecins, un gynécologue et quatre sages-femmes) et la direction générale de la cohésion sociale, ce guide vise à donner aux futures mamans tous les conseils et ressources au sujet de la pratique du sport pendant la grossesse : les activités possibles aux différents stades de la grossesse et après l’accouchement, des exercices et mouvements simples et adaptés selon les sensations, les envies, les besoins de chacune, les différentes fédérations sportives, Maisons Sports Santé etc.

Dans le détail, le guide comprend notamment des explications sur les modifications du corps durant la grossesse, l’intérêt et les bénéfices de l’exercice physique quand on est enceinte, ou encore un questionnaire d’aptitude à la pratique d’activité physique. Il est consultable sur le site du ministère.

 

Sportive et enceinte : un avis médical indispensable

Le sport n’est pas contre-indiqué pendant une grossesse, mais si vous êtes une grande sportive, vous devrez peut-être modifier votre pratique. L’avis de votre médecin est de toute façon indispensable avant de continuer votre activité ou d’en démarrer une nouvelle.

 

La natation, le sport le plus adapté à la grossesse

Nager reste le sport le plus adapté pour les femmes enceintes. La natation comporte de nombreux atouts :

  • vous allez pouvoir renforcer toute votre musculature et notamment l’abdomen, le dos, le périnée, les cuisses ;
  • vous travaillerez également la respiration et augmentez vos capacités cardiaques.

 

L’apnée prolongée, comme pour la plongée sous-marine, est déconseillée, mais sous l’eau un blocage de votre respiration durant quelques secondes est très bénéfique. Cet exercice vous prépare au jour de l’accouchement sachant que les baignades sont autorisées jusqu’au terme de votre grossesse sauf dans en cas d’ouverture du col utérin.

 

Nager sur le dos ou sur le côté

  • Concernant le type d’exercice, optez pour la nage sur le dos ou sur le côté. C’est dans ces positions que vous vous sentirez le plus à l’aise.
  • Quant à la température de l’eau, tiède est parfait : entre 22 et 24° C. Les saunas, beaucoup trop chauds, sont d’ailleurs déconseillés pour la femme enceinte et son bébé.
  • Enfin si vous le pouvez, faites quelques séances d’aquagym, car la pratique de l’aquagym constitue un bon moyen de faire travailler son corps sans trop d’effort.

 

Notons qu’il existe la possibilité d’une préparation à l’accouchement en piscine, où détente et respiration sont au programme.

4 activités sportives douces et sans danger durant la grossesse

La marche

Sauf cas de contre-indications, marcher est une activité sportive plus que conseillée pour les futures mamans. Simple, pas chère, la marche assure une bonne respiration et musculation. Mais inutile de faire des trekkings et autres randonnées si vous n’êtes pas sportive à la base.

Une demi-heure de marche quotidienne fera bien l’affaire. Chaussez des tennis et avancez d’un pas calme afin de bien maîtriser votre respiration car vous aurez tendance à vous essouffler. Le tout sur un terrain pas trop dénivelé.

La gym, la danse et le yoga

Voici trois activités qu’il est tout à fait possible de pratiquer pendant la grossesse.

  • La danse et la gymnastique douce permettent à votre corps de s’entretenir côté musculation et respiration.
  • Le yoga favorise la relaxation.

La condition : la douceur. Évidemment pas de danse acrobatique, mais plutôt de la danse classique ou rythmique. Il existe dans certaines salles de sport des cours entièrement destinées aux futures mamans, renseignez-vous.

Dans tous les cas, adaptez votre rythme à l’avancée de votre grossesse. Faites des séances plus courtes en fin de grossesse et arrêtez lentement avec des étirements et/ou de la relaxation.

Les sports à limiter ou à éviter pendant une grossesse

Difficile de pratiquer certains sports jusqu’au bout

Les randonnées, la bicyclette, la course à pied (jogging), le ski ou encore le tennis sont des activités que vous ne pourrez pas pratiquer jusqu’au dernier jour.

Tout d’abord il faut éliminer tout risque de chute. À partir du second trimestre votre ventre va s’arrondir et déplacer votre centre de gravité. Conséquence : vous aurez tendance à tomber plus facilement. Et tous les sports cités demandent une dose d’équilibre. Par exemple la bicyclette s’exerce uniquement sur route plate et jusqu’au cinquième mois.

Avec le ski, vous allez assez rapidement ressentir des contraintes de respiration avec l’altitude.

Mais chaque cas est individuel et dépend de vos habitudes, de votre expérience. Si vous skiez très bien et que vous ne tombez jamais, vous pourrez éventuellement vous lancer sur les pistes pendant plus longtemps. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin ou sage-femme.

Les sports à risques, plutôt incompatibles avec la grossesse

Le maintien d’une activité physique raisonnable pendant ces neuf mois est conseillé. Néanmoins il faut éviter tous les sports dits violents (sports de combats, sports de contacts) car des traumatismes peuvent mettre la vie et la santé de votre bébé en danger.

  • On retrouve dans la catégorie des sports à risque : l’équitation, le judo, le karaté, la planche à voile ou encore le roller.
  • En général, on compte également tous les sports collectifs (basket, volley…) qui peuvent entraîner des coups, des chutes, des chocs.
  • On supprime aussi tous les sports mécaniques tels que la moto, les courses de voiture. On prône la modération de l’effort au maximum afin de ne pas rajouter de la fatigue supplémentaire à une grossesse qui épuise déjà. Il faut parvenir à bouger régulièrement sans danger.

Télétravail ! Un poids trop lourd sur les épaules, vraiment ?

Télétravail ! Un poids trop lourd sur les épaules, vraiment ?

par Constance Jego, Ostéopathe D.O. et Directrice Thérapeutique de la fondation iMAN- Thérapeutes magazine – publié en mars 2021

https://therapeutesmagazine.com/teletravail-un-poids-trop-lourd-sur-les-epaules-vraiment/

Que ce soit les épaules ou la colonne vertébrale, le corps n’est pasépargné par la position assise prolongée d’une part et par le contextesanitaire qui limite nos déplacements et certaines de nos activités malgré l’allègement de certaines restrictions.

Le monde à dû s’habituer à vivre autrement, à s’adapter rapidement et à penser le quotidien différemment.

Du jour au lendemain le foyer qui était le lieu de repos et de décompression s’est transformé en lieu semi professionnel.

En utilisant les moyens du bord afin de créer un espace propice au travail, certains équipements peu adaptés ont provoqué l’apparition de douleurs : les nouveaux maux de la société auprès des télétravailleurs.

C’est d’ailleurs ce que révélait une étude de Santé Publique France sur la période de Mars à Mai 2020, à savoir pendant le première confinement : 43% des télétravailleurs avaient ressenti un impact négatif sur leur corps.

Ces bouleversements apparus avec le télétravail, sont rattachés à un ensemble de douleurs qualifiées comme étant les fameux « TMS » à savoir : troubles musculosquelettiques.

Notre posture assise est directement corrélée à l’équipement de travail et à la possible apparition de douleurs.

Prenons l’exemple de l’ordinateur portable : petit, léger et pratique n’est-ce pas ? Pourtant afin de s’assurer des heures de travail sans douleurs ou éviter l’apparition des TMS, il faut prendre en considération plusieurs
facteurs :

• avoir un écran à hauteur des yeux afin d’éviter la flexion prolongée des cervicales.
• Ajuster le bassin au fond du siège de façon à avoir une bonne assise tout en redressant la colonne vertébrale.

Le télétravail, considéré comme un gain de temps au début du confinement : éviction des transports en commun, des embouteillages le matin ou simplement le temps de trajet, est vite devenu un élément clé dans l’état de santé physique et mental du télétravailleurs.

Ces allés-retours qualifiés de fastidieux durant des années avaient malgré tout de bons avantages :
compartimenter la journée, en distinguant les activités qui relevaient du domaine professionnel, du domaine personnel.
Favoriser une certaine mobilité nécessaire pour le corps, sortir
de chez soi, marcher pour se rendre d’un point A à un point B.
Encourager les interactions sociales. Ce point est trop souvent mis de côté mais révèlent pourtant une importance particulière dans la compréhension du mal du dos, le manque d’interaction, le repli sur soi prend tout son sens.

Petit à petit le corps se renferme, se spasme et devient lui aussi avec son ordinateur et le siège de travail un « support » à ajuster dans de nouvelles conditions.

Cependant, le télétravail n’est pas une fatalité et les douleurs en lien avec lui non plus, il existe quelques exercices simples à réaliser :

étirement de la colonne en position assise : asseyez vous bien, le bassin installé dans la profondeur de la chaise : commencez un étirement ressemblant à un auto-agrandissement de votre colonne vertébrale. Le bassin doit resté fixe et étirez vous verticalement comme si un fil venait vous tracter par la tête.

Les circumductions des épaules et du cou : Toujours en position assise, favorisez d’amples mouvements rotatoires dans un sens puis dans l’autre tout en veillant à ne pas aller trop vite ou trop loin dans les mobilités.

Étirement du membre supérieur : toujours dans cette même position assise, positionnez votre bras perpendiculairement à votre corps avec un alignement : épaule coude poignet de sorte à bien étirer tout le bras.

La main opposée vient en suppléance afin de venir tracter les doigts vers vous et ainsi étirer toute la loge du bras.

(Illutration Constance Jego)

En résumé, le télétravail n’est pas le seul fautif lié à l’apparition de ces nouveaux maux du corps. C’est plutôt tout ce qu’il sous entend à savoir : La sédentarité, le manque de stimulations extérieures et d’interactions sociales, ainsi que la diminution d’activité physique et d’un support de travail inadapté.

En corrigeant ces différents facteurs, le travail à la maison deviendra beaucoup plus simple pour vous et votre corps. Ainsi, votre dynamique de travail ne s’en portera que mieux en se concentrant sur la tâche à faire et non plus sur les différentes stratégies utilisées jusqu’à présent pour éviter ou retarder l’apparition d’inconfort ou de douleurs.

Si les douleurs persistent malgré ces ajustements et ces conseils, n’hésitez pas à vous référer auprès de différents
praticiens : Kinésithérapeutes, Ostéopathes, Ergothérapeutes, Sophrologues etc…
Bien entendu, en cas de douleurs d’apparition brutale ou inexpliquée, contactez votre médecin traitant afin de faire bilanter
votre plainte.

Bien-être : Faut-il vraiment faire 10 000 pas par jour ?

Bien-être : Faut-il vraiment faire 10 000 pas par jour ?

La marche, un vrai bienfait. (D.R.)

La marche, un vrai bienfait. (D.R.)

Nous avons décidé de tordre le cou aux idées reçues. Aujourd’hui, on s’attaque aux prétendus salvateurs 10 000 pas par jour.

C’est grave, docteur ?

La marche, c’est LA solution pour pratiquer une activité physique quotidienne. Afin de rester en forme et en bonne santé, il est recommandé de marcher 10 000 pas par jour, soit 7,5 kilomètres (un pas équivaut à 75 centimètres en moyenne), du premier pas du réveil jusqu’au coucher. 75% des 18-64 ans n’atteignent pas ce seuil. C’est grave, docteur ?

« Ce nombre de 10 000 pas, c’est avant tout du marketing ! C’est comme les 5 fruits et légumes par jour, rassure le Professeur François Carré, cardiologue et médecin du sport à l’hôpital Pontchaillou de Rennes. C’est dit, c’est fait, OK. Mais l’inconvénient, c’est que cet objectif semble difficile à atteindre. Du coup, on peut se décourager. Surtout quand on sait qu’un Français fait entre 2000 et 4000 pas par jour selon les données des applications pour portables. »


Généralement, on recommande a minima :

– 1 heure de marche par jour, 5 jours par semaine, jusqu’à 18 ans
– 30 minutes par jour entre 18 et 64 ans
– 1 heure par jour au-delà

Le Professeur Carré conseille d’y aller progressivement.« Si demain, je me mets au saut à la perche, je ne vais pas faire tout de suite 6 mètres (ou plus !) comme Renaud Lavillenie. Il faut chiffrer son nombre de pas et essayer de doubler son objectif : passer de 2000 à 4000 pas par exemple. Le risque, quand on se fixe des objectifs trop élevés, c’est le découragement si l’on n’y arrive pas. Et, du coup, l’abandon. Si l’on commence très prudemment, on va se dire que finalement, 4000 pas, ça va, et on va passer à 5000. Petit à petit, on arrivera peut-être aux 10 000 pas. Mais l’essentiel, c’est de marcher ! Le raisonnement s’inverse : on ne se dit pas alors “il me reste encore X pas à faire” mais plutôt “j’ai multiplié par 3 ce que je faisais avant.” C’est beaucoup plus positif. Il en va de même pour d’autres activités : au lieu de prendre l’ascenseur, on décide de prendre les escaliers. Mais là aussi, on y va étape par étape. Un étage, puis deux… Surtout chez les gens qui, à la base, ne font pas d’activité physique. »

10 000 pas, c’est réalisable, docteur ?

« Tout dépend d’où l’on part, bien sûr, mais oui, tout le monde peut faire 10 000 pas. Un contrôleur de train, par exemple, n’aura aucun souci à atteindre ce nombre. Pour d’autres personnes, il faudra en revanche se forcer à les faire. C’est bien d’avoir un marqueur de pas, genre application ou podomètre. Quand on marche, on court ou on fait du vélo, on peut avoir la sensation de se promener. Et puis, une fois que l’on regarde nos performances, on peut être agréablement surpris… ou pas ! Ce type d’appareil permet de savoir où on en est mais aussi de se challenger ! »

Une qui s’est challengée, c’est cette patiente du Professeur Carré. « Une dame, en surpoids à la base, est venue me voir pour m’expliquer qu’elle avait envoyé une carte à ses collègues, sur laquelle elle avait tracé les trajets qu’elle aurait virtuellement pu effectuer avec tous les pas qu’elle avait faits en seize mois ! Il y en avait partout : du Paris-Marseille (les deux villes sont séparées de 775 kilomètres environ, ndlr), du Marseille-Paris… Elle était partie de presque rien, et chaque jour, elle a marché et marché de plus en plus. Et le week-end encore davantage vu qu’elle avait plus de temps. Elle avait associé à cette activité une alimentation équilibrée, ce qui a entraîné une perte de poids non négligeable. Et des exemples comme celui-là, il y en a à la pelle ! »