Comment encourager vos enfants à faire du sport ?

Comment encourager vos enfants à faire du sport ?

Questions de forme – Publié le 12 janvier 2019

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Entre jeu vidéo et télévision vos petits ne quittent plus l’écran. Le sport reste pourtant une activité indispensable à leur équilibre. Devenez leur coach préféré en suivant ces quelques conseils très simples pour encourager vos enfants à faire du sport!

Comment encourager vos enfants à faire du sport ?

Tout effort mérite récompense ! Cette devise bien connue des adultes s’applique aussi aux enfants. Pour leur donner envie de pratiquer du sport il suffit de quelques astuces.

1) N’analysez pas les performances

Après un bel effort, l’enfant a besoin de se reposer. Inutile donc de lui farcir la tête de reproches s’il a raté un pénalty ou mal couru. Proposez-lui plutôt de goûter en lui laissant le choix entre des gâteaux et un yaourt sucré.

2) Restez positif

Qu’il ait été bon ou pas, au final peu importe. L’essentiel c’est de lui donner le goût de continuer le sport en le complimentant sur ses points forts.

3) Conseillez-le

Celui qui a de l’expérience c’est vous. Juste avant de l’emmener à sa séance de sport, faites le bilan de la précédente en n’hésitant pas à lui donner quelques tuyaux personnels.

4) Demandez lui son opinion

Les goûts changent vite. Après avoir voulu devenir le prochain Zidane ou la nouvelle Laure Manaudou, votre enfant peut très bien avoir envie de se transformer en champion de cyclisme. Parlez de ce nouveau choix avec lui en essayant de comprendre ses réelles motivations. Vous serez plus à même de l’influencer.

5) Soyez à l’écoute

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs… Pour prendre du recul discutez avec les autres parents de l’ambiance, des exercices, de la pédagogie, …, au sein de son club de sport. Voyez si leur ressenti est le même que le votre. Ainsi votre enfant aura à juste titre l’impression que vous savez parfaitement ce dont vous parlez lorsque vous évoquez sa pratique sportive. Maintenant à vous de jouer !

Rentrée. Quel sport pour mon enfant ?

Rentrée. Quel sport pour mon enfant ?

Le Télégramme – Publié le 16 août 2018

 https://www.letelegramme.fr/sante/rentree-quel-sport-pour-mon-enfant-16-08-2018-12053659.php

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Certes, ce sont encore les vacances scolaires. Mais certains sujets méritent qu’on s’y intéresse en amont. Comme le choix des activités sportives pour votre enfant. Voici donc quelques conseils selon l’âge de votre petit.

Tout d’abord, discutez de ses préférences en matière d’activité. L’important est qu’il prenne du plaisir.

Avant 6 ans, la gymnastique, l’escalade d’obstacles élémentaires ou encore les jeux de ballon sont particulièrement conseillés. Il est également important d’initier votre bout de chou à des disciplines grâce auxquelles il apprendra à tomber sans se faire mal ! Comme le patinage ou le judo par exemple. Ou encore celles où il pourra se défouler, comme la danse par exemple. Enfin, au sortir de l’été, pensez au prochain. Pourquoi ne pas l’inscrire dans un cours de piscine ?

De 6 à 12 ans, faites-lui travailler sa souplesse. Elle est optimale jusqu’à 10 ans, d’où l’intérêt de la gymnastique. S’il est capable d’écouter et d’apprendre hors du contexte familial, votre enfant pourra également effectuer des stages collectifs de sports comme le tennis.

La période de 12 à 15 ans marque le début de la puberté. En constante évolution physique, il grandit en moyenne de 12 centimètres par an. Et peut aborder de manière plus soutenue, le basket-ball, le football, le tennis et des sports de combat. L’idéal reste un panachage équilibré, pour développer à la fois l’endurance, la souplesse, l’adresse et la vitesse.

Enfin à partir de 15 ans, la pratique va devenir plus intense. Il conviendra toutefois de se méfier du surmenage physique. De même, la pratique exclusive de la musculation est à proscrire avant 16 ans. Alors que son ossification n’est pas encore aboutie, pensez à ménager ses cartilages et ses tendons…

 

Les enfants, plus endurants que des sportifs de haut niveau ?

Les enfants, plus endurants que des sportifs de haut niveau ?

https://www.lequipe.fr/Coaching/Running/Actualites/Les-enfants-sont-plus-endurants-que-des-coureurs-de-fond-idee-recue-ou-veridique/904164

D’après une étude publiée dans la revue Frontiers in Physiology, les enfants prépubères auraient une endurance plus élevée que certains adultes athlètes, triathlètes ou cyclistes.

Tous sports - Coaching - Les enfants prépubères semblent plus endurants que des athlètes de haut niveau. (Shutterstock)
Les enfants prépubères semblent plus endurants que des athlètes de haut niveau. (Shutterstock)

Vous avez forcément déjà vu vos enfants courir sans arrêt dans votre jardin, sans jamais mettre les mains sur les hanches, n’est-ce pas? Preuve scientifique à l’appui, les enfants prépubères seraient plus endurants que certains athlètes de haut niveau. Explications avec une étude menée par Sébastien Ratel, chercheur en physiologie à l’Université de Clermont-Ferrand, dans la revue Frontiers in Physiology.

L’équipe de chercheurs a choisi trois groupes comme échantillon : 12 jeunes enfants (entre 8 et 12 ans), 12 adultes non entraînés (entre 19 et 23 ans) et 13 athlètes de demi-fond (entre 19 et 27 ans). La consommation d’oxygène, la fréquence cardiaque et la concentration de lactate dans le sang (le sel présent dans l’acide lactique) ont été mesurées afin de déterminer la capacité aérobie de l’individu et sa vitesse de récupération post-effort.

Pour l’étude, les enfants prépubères et adultes non entraînés étaient considérés comme des personnes faisant moins de 4 heures d’exercice par semaine sur des activités telles que le ski alpin, le snow, la voile, le surf, l’escalade, etc. Les athlètes de haut niveau exerçaient, eux, plus de 6 heures d’activité de longue distance par semaine, de type vélo, course à pied ou triathlon.

Ils récupèrent plus vite !

Les volontaires participaient à deux sessions d’expérimentation en 48h. La première consistait à réaliser deux sprints sur un vélo ergomètre (vélo d’appartement), séparés d’une minute de récupération de manière à préparer la seconde session. Cette seconde visite mettait en place le test de Wingate, qui consiste à pédaler le plus rapidement possible contre une résistance déterminée en fonction du poids corporel ou de la masse maigre du sujet, sur une période de 30 secondes. Il permet d’observer simultanément la fonction respiratoire ainsi que les composants métaboliques et la fatigue des muscles à l’effort. L’idée était d’évaluer les indices de performance sur des exercices de haute intensité entre les différents publics.

Suite à une étude approfondie, les résultats ont montré que l’énergie développée en aérobie (capacité à tenir un effort sur la longueur) est sensiblement similaire entre les enfants prépubères et les athlètes endurants qualifiés. Néanmoins, la récupération post-exercice est accélérée chez les jeunes. Leur rythme cardiaque et leur consommation d’oxygène redescendent plus rapidement à la normale que chez les athlètes spécialistes. Le taux de fatigue à l’effort est donc le même entre les deux populations mais les enfants semblent se remettre plus rapidement d’un exercice à haute intensité que les athlètes de haut niveau.

Ces résultats permettent d’expliquer en quoi il n’est pas utile de mettre en place des exercices de préparation physique intenses avec les jeunes enfants. Il convient d’opter plutôt pour des ateliers anaérobie (l’énergie que l’on peut produire sans oxygène) ou techniques afin d’améliorer leur efficacité mécanique dans leur pratique de prédilection

Les jeux psychomoteurs, le sport pour le développement de l’enfant

Les jeux psychomoteurs, le sport pour le développement de l’enfant

Nicolas Kohlhuber – L’Équipe – ilosport- Publié le lundi 26 février 2018

equipe.fr/Ilosport/Tous-sports/Actualites/Les-jeux-psychomoteurs-le-sport-pour-le-developpement-de-l-enfant/879543

Pour donner goût au sport ou permettre une prise de conscience des capacités physiques, les jeux psychomoteurs sont très intéressants pour les enfants. Ils sont de plus en plus utilisés et participent activement au développement de l’enfant. Voici ce qu’il faut savoir sur ces exercices ludiques

Quand un enfant marche à cloche-pied, il découvre les limites de son équilibre. (Shutterstock/D.R)

C’est quoi un jeu psychomoteur ?

La psychomotricité regroupe l’ensemble des fonctions motrices et leur lien avec le psychisme. Elle englobe la motricité physique et les moyens de réaliser les mouvements. C’est un travail du corps et de l’esprit. Maitrisée, elle permet de s’adapter à son environnement. Les jeux psychomoteurs sont un moyen de stimuler cette capacité qui se développe entre 2 et 6 ans.

Quelle est l’utilité des jeux psychomoteurs ?

Dans un premier temps, c’est essentiel pour accompagner l’enfant dans la découverte de ses capacités physiques. Il va pouvoir découvrir ce qu’il est capable de faire et mieux appréhender son quotidien. Les jeux psychomoteurs stimulent l’équilibre, la coordination et les repères dans l’espace.

D’un point de vue sportif, c’est une introduction ludique qui ouvre la voie à la pratique d’un sport.  « Les jeux psychomoteurs facilitent l’apprentissage et motivent les enfants. Lors d’un entraînement sportif, ils travaillent sans s’en rendre compte » explique Romain Gretz, étudiant en STAPS et entraîneur de judo.

Quelques exemples de jeux psychomoteurs

Les exercices sont très nombreux. Rien que marcher à cloche-pied permet à un enfant de s’approprier son corps et d’apprendre à gérer son équilibre et sa coordination. En étant sur les mains et sur les pieds, l’échange des appuis permet de travailler les repères kinesthésiques.

Plus globalement, il peut être question de parcours avec l’adoption de différentes postures pour améliorer ses déplacements. Des petits exercices de courses avec des cerceaux, des plots ou des autres obstacles permet à l’enfant de dompter ses capacités de mouvement et de vitesse.

Des exercices par équipes ou en binôme permettent à cet apprentissage d’aller encore plus loin dans les mouvements, dans la réflexion et dans l’interaction avec les autres.

Cela explique l’importance de cette manière d’apprendre dans les clubs de sport, les crèches et les écoles maternelles. Pour ces dernières, le ministère de l’Éducation nationale glisse notamment un onglet « Jouer et apprendre » dans les ressources mises à disposition des professionnels de l’éducation.